loix de la nature comme par-tout ailleurs, c'est-à-dire, que les particulières
dépendent constamment des plus générales.
En effet, on observe la même chose à l’égard des loix de l’organisation des
corps vivans ; car, connoissant dans un animal le véritable mode de sa
respiration, on peut aussi-tôt déterminer les différens caractères généraux de
l'organisation dont il est doué.
Le vent est le principal des phénomènes atmosphériques qu'il importe de suivre
et de considérer dans ses variations ; parce que, sauf l'état du ciel qui n'en
dépend pas toujours, les variations de presque tous les autres phénomènes sont
principalement assujéties à celles des courans qui se forment dans l'atmosphère.
Ainsi le vent doit être à la tête de la hiérarchie des phénomènes
atmosphériques.
En effet, lorsqu'il survient un changement dans le vent, il s'en produit un
bientôt après :
1°. Dans le baromètre, parce que la densité de la couche d'air dans laquelle le
nouveau courant s'est introduit, subit une variation ;
2°. Dans la température, parce que le nouveau vent apporte un air plus échauffé
ou plus refroidi, selon le point de l'horizon d'où il souffle, et qu'il échauffe
ou refroidit la couche atmosphérique qui le reçoit, propor-
[proportionnellement]
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