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LivresAnnuaires météorologiques
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tionnellement à sa force, sa durée, et l’épaisseur de la colonne d'air qu'il 
amène ;
 

3°. Dans l'humidité atmosphérique qui augmente ou diminue, parce que le nouveau 
courant, selon la région du globe d'où il arrive, apporte un air plus sec ou 
plus humide, et que d'ailleurs changeant la densité de la couche dans laquelle 
il s'introduit, il y détruit ou rétablit le point de saturation de l'air ;
 

4°. Dans l’électricité de l'atmosphère, car le nouveau vent survenu ayant changé 
la température et l'humidité de l'air, il en résulte pour l'électricité ou plus 
de facilité, au plus de difficulté à se répandre par-tout ; or, je crois que 
l'électricité de l'air et des corps à la surface du globe devient d'autant plus 
apparente, que la libre transmission et répartition de cette matière dans 
l'atmosphère éprouve plus de difficulté, sur-tout lorsqu'elle abonde et qu'elle 
a été amassée par certaines causes (comme par une grande élévation de 
température).
 

D'autres phénomènes encore sont dépendans du vent qui souffle, quoique moins 
fortement que ceux que je viens de citer ; mais ce que j'ai observé relativement 
à ceux-ci montre évidemment qu'à l'égard de la plupart des phénomènes 
atmosphériques, il y a une hiérarchie dans les causes qui les produisent, et que 
d'après cette connoissance l'intérêt principal pour l'étude doit se porter sur 
les vents dont les variations entraînent 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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