celles de presque tous les autres phénomènes.
Je n'ai pas besoin de dire qu'en considérant le produit de chaque sorte de vent
relativement à telle nature de phénomène, il faut avoir égard à sa force, sa
durée, son unité, la couche dans laquelle il souffle, l'étendue qu'il embrasse
dans l'atmosphère, et sur-tout à la saison dans laquelle on l’observe.
Quelquefois le baromètre varie avant qu'aucune mutation dans le vent ne se fasse
remarquer ; ce phénomène a lieu, même assez souvent, à l'arrivée des grandes
influences. Mais le vent change presque toujours peu de temps après. Au reste,
toutes les fois que le vent subit un changement notable, on en observe aussi
dans le baromètre.
S'il en est ainsi, c'est-à-dire, s'il existe une hiérarchie telle parmi les
phénomènes atmosphériques, que le plus puissant et le plus influent de ces
phénomènes entraîne lorsqu'il varie, des changemens dans tous les autres ; enfin
si le vent, sur-tout dans nos climats, jouit de cette éminente faculté ; il né
s’agissoit donc plus, lorsque j'eus découvert cette hiérarchie et l'influence du
vent sur les autres phénomènes de l'atmosphère, que de reconnoître quelles sont
les principales causes qui font varier les vents. Or, je me suis assuré depuis
que ces causes principales sont les points lunaires.
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