térêt ; je sentois qu'il n'en devoit pas être de même des petits mémoires dont
je remplissois le reste de chaque numéro ; que la plupart contenoient des
observations et des considérations que l'accroissement de mon expérience mettoit
de plus en plus dans le cas d'être réellement utiles à l'avancement de la
Météorologie ; et qu'en effet on ne pourra se dispenser d'avoir égard à
plusieurs d'entr'elles, lorsqu'on s'occupera véritablement de l'étude de cette
science.
Beaucoup de ces considérations néanmoins se ressentent de l'état d'une étude
commençante, et sont à rectifier ; il faut donc indiquer celles qui sont
principalement dans ce cas, ce que je vais faire à mesure que l'occasion s'en
présentera.
On voit, dans le discours préliminaire du n° 3, que moi-même je faisois peu de
cas des probabilités que je présentois. Je sentois l'insuffisance de mes
connoissances pour cet objet ; je les composois rapidement, presque pour la
forme ; mais j'étois persuadé, et je le suis encore, qu'on pourroit parvenir à
les améliorer au point de les rendre très-utiles au public. J'essayai d'en
discuter le fondement, et d'en chercher les moyens dans le discours préliminaire
de ce numéro, et déjà j'indiquai la nécessité d'une correspondance
d'observations météorologiques faites dans différens points de l'étendue d'un
grand pays, pour obtenir des faits comparables.
Ce discours me paroît présenter, sur l'étude
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