produits. On sent bien que dans la colonne des points lunaires, il ne faudra pas
oublier les nœuds auxquels je ne pensois pas alors.
Mon invitation aux sociétés d’agriculture, d’économie rurale, d’émulation, etc.
(page 124), n’a servi qu’à montrer mon erreur, en prenant le but apparent de ces
sociétés pour le but réel que chacun se propose.
Les aphorismes météorologiques (p. 129) furent de ma part une entreprise un peu
prématurée, formée par le besoin pressant d'offrir quelques bases pour l'étude.
Aussi sont-ils imparfaits et très-incomplets ; mais leur fond est solide. Il né
s'agit que d'ajouter à certains d'entr'eux ce qui y manque, et que de corriger
quelques autres.
Par exemple, dans l'aphorisme n° 2, j'ai oublié de mentionner les oscillations
atmosphériques qui se forment à la suite de tout mouvement excité dans la masse
de l'air. Ces oscillations sont une des causes irrégulières les plus
puissantes.
Ainsi, les aphorismes dont il s'agit exigent j maintenant une nouvelle rédaction
: je la réserve pour mon Traité.
On trouve, à la page 142, un mémoire sur la période lunaire de dix-neuf ans,
mémoire qui contient des considérations très-importantes à cet égard. Il a pour
objet de montrer, non aux astronomes qui savent mieux que moi ce qui se passe à
ce sujet, mais au reste du public, que c'est une erreur
|
|