de croire, qu'au bout de dix-neuf ans, la lune recommence une période
parfaitement semblable, repassant successivement par les mêmes positions et les
mêmes aspects ; en sorte que, tous les dix-neuf ans les points lunaires se
retrouvent tous, sans exception, aux mêmes époques. Cette erreur favorisant les
observations empyriques, j'ai dû m'efforcer de la détruire, en faisant voir que
la période de dix-neuf ans n'embrasse que le systême synodique de la lune (celui
de ses phases) ; or, ce systême, considéré isolément, est assurément incapable
de régir, lui seul, les grandes variations atmosphériques, dont nous cherchons à
découvrir les lois.
Vient ensuite (p. 149) un petit mémoire sur la forme des nuages. Un y trouvera
des observations relatives à la force de la lumière directe en mouvement,
laquelle a la faculté de vaincre l'inertie des vésicules bruineuses, de les
faire dévier, et de les amonceler dans le groupement des nuages. J'attacherois
encore beaucoup d'intérêt à ce mémoire, si je n'avoir reconnu que les
considérations qu'il présente ne sont qu'ébauchées et à-la-fois fort
incomplètes. Aussi j'en ai repris la composition dans l'Annuaire, n° 6 ; nous
nous en occuperons lorsqu'il s'agira du contenu de ce numéro.
Enfin, quelques réflexions trop succinctes sur la température de l'atmosphère,
terminent (page 165) ce 3e numéro de l'Annuaire météorologique.
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