ment lorsqu'on se trouve en mer dans une latitude qui correspond à la
déclinaison de la lune ?
QUATRIÈME QUESTION. Enfin les deux ou trois heures qui suivent le passage de la
lune par le méridien, et celles qui suivent son passage par l'anti-méridien, ne
sont-elles pas les plus exposées, dans tous les temps, aux plus grands
obscurcissemens du ciel par les nuages, aux plus grands développemens du vent,
en un mot, aux mauvais temps que l'on éprouve en mer ?
A ces quatre questions, l'on peut ajouter la septième, la huitième et la
neuvième de la page 149, ce qui fera sept en tout ; et alors on aura raison de
faire des vœux pour que les marins veuillent bien en donner la solution.
A la page 151, se trouve un article sur les mouvemens diurnes et réguliers du
baromètre, lorsque des causes accidentelles ne les interrompent pas.
J'ai constaté, par mes observations postérieures, ce que présente cet article
intéressant, et il en résulte, d'après cela, que toutes les fois que des
influences particulières ou que quelque oscillation atmosphérique n'exécutent
point un changement de temps, il y a chaque jour deux termes d'ascension du
baromètre et deux termes d'abaissement, ce qui fait en tout quatre marées
atmosphériques. Les deux termes d'élévation du baromètre s'observent, l'un vers
midi, et l'autre vers
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