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LivresAnnuaires météorologiques
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Je suis, comme eux, de l'avis que la lune n'a nullement le pouvoir de causer 
directement aucun courant d'air quelconque ; mais je suis persuadé, par l'examen 
des faits, et parce qu'elle possède la faculté d'alléger les couches 
atmosphériques inférieures et de diminuer leur inertie résistante, qu'elle est 
très-souvent la cause déterminante des vents que l'on observe. Elle produit 
réellement cet effet, en facilitant à l'inégalité des pressions latérales, qui 
s'établit toujours quelque part, les déplacemens des masses d'air qui peuvent, 
par des mouvemens de translation, ramener l'équilibre dans les pressions dont il 
s'agit.
 

Le soleil, qui, par sa lumière, produit tant de raréfactions locales dans 
l'atmosphère, est aussi très-souvent la cause déterminante de certains vents qui 
ne sont de même que des courans de remplacement pour rétablir l'inégalité des 
pressions latérales que cet astre amène si fréquemment. Mais, ni le soleil, ni 
la lune, ne sauroient posséder la faculté de causer directement aucun mouvement 
de translation dans des masses de l'atmosphère ; ils ne sont l'un et l'autre que 
des causes qui déterminent les mouvemens propres à rétablir l'égalité des 
pressions latérales ; et par cette voie, ils donnent lieu à des vents et aux 
oscillations atmosphériques qui en résultent constamment.
 

Quant aux oscillations grandes et petites de l'atmosphère, lesquelles modifient 
si sou- [souvent] 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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