vent les produits des influences de la lune et du soleil, ces oscillations sont
constatées par celles qu'elles produisent dans le baromètre, et elles montrent,
par les alternatives de courans opposés ou à-peu-prés opposés auxquels elles
donnent lieu, la faculté que possède tout changement de vent, d'en opérer dans
la température, la densité, l'élasticité, l'humidité, l'électricité et la
pesanteur des couches, en un mot, dans l'état du ciel.
En général, les oscillations atmosphériques sont courtes, fortes et fréquentes,
pendant le cours du champ d'action des points lunaires bien influens ; tandis
qu'elles sont longues, lentes et peu fréquentes, lorsque les intervalles qui
séparent ces champs d'action sont un peu considérables.
Si, comme je n'en saurois douter, je suis fondé dans mon sentiment à l'égard de
tout que je viens d’exposer, ce n'est pas sans doute un objet de peu
d'importance pour les sciences météorologiques, que d'avoir reconnu le mode par
lequel l'attraction de la lune réussit à opérer dans l'atmosphère, tantôt des
courans d'air d'une nature quelconque, qui y produisent diverses sortes de
changemens, et tantôt des changemens divers et des impressions sur les corps
vivans, sans qu'aucune mutation de vent y ait eu la moindre part.
La lune ayant la faculté, dans certaines
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