circonstances, de donner lieu à des vents, j'ai depuis longtemps remarqué que le
plus souvent ce sont des courans méridionaux qu'elle fait naître dans les
paroxismes de ses augmentations d'attraction. Cependant, je pense, qu'à cet
égard, elle a peu de part dans la production de ce dernier effet. Aussi
arrive-t-il quelquefois que le nouveau courant d'air dont l'influence de la lune
est la cause déterminante, est boréal, et même boréal-oriental. Malgré cela,
c'est un fait qu'on ne sauroit contestér, savoir, que la plupart des vents
auxquels la lune donne lieu dans ses grandes influences, sont des vents
méridionaux.
J'attribue la cause de ce fait singulier à l'état général de la surface de notre
globe, lequel, par la prédominance des eaux de l'hémisphère austral sur celles
de l'hémisphère boréal, rend la calotte atmosphérique australe un peu plus dense
et plus pesante que la boréale, et donne sans cesse à cette calotte australe un
penchant à se verser dans la boréale ; penchant que les allégement produits par
l'action de la lune dans les couches inférieures de l'atmosphère boréale,
mettent très-souvent dans le cas de s'effectuer. Voyez l'Annuaire n° 7, p. 290.
Je pourrois donner de grands développemens et entrer dans beaucoup de détails
pur ces sujets importans, mais il me semble que j'en ai dit assez pour me faire
entendre de
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