par rapport à la terre, et relativement à chaque climat ou pays considéré.
Tout, dans la théorie que j'ai instituée pour rendre raison des variations de
l'atmosphère, repose donc sur une base première et incontestable, puisqu'on ne
sauroit élever le moindre doute sur l'action que le soleil et la lune exercent
tantôt concurremment et tantôt séparément sur l'enveloppe fluide et élastique de
notre globe ; les détails seuls de cette théorie peuvent être susceptibles de
rectifications et de perfectionnemens.
Tel est l'état où je laisse la météorologie. Il est évident que dans cet état la
science n'en est encore qu'à ses premiers pas ; en sorte qu'une étude ultérieure
constante et convenable, lui fera probablement faire des progrès considérables,
qui la rendront une des sciences les plus utiles.
A son égard, la marche est la même que celle qu'a exigée l'institution des
autres sciences. Relativement à chacune d'elles, le premier qui s'en est occupé
ne lui a fait faire que de médiocres progrès, ou même n'a pu fonder, après
différentes hésitations, que quelques-uns de ses principes ; d'autres ensuite
l'ont successivement avancée.
Maintenant, ces premiers linéamens d'une théorie pour l'intelligence des
phénomènes atmosphériques, peuvent attendre que, dans un temps et dans un pays
quelconque, des circonstances favorables fassent naître le goût
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