culture et de la météorologie, à vouloir bien prendre la peine d'en faire de 
semblables de leur côté, afin qu'en les comparant toutes entr'elles, on puisse 
en obtenir des conséquences générales et utiles.
 

Il est seulement dommage que ces observations soient présentées mois par mois. 
Cela est cause qu'on ne sauroit découvrir à quoi tiennent les faits qu'elles 
caractérisent ; ce qui met ces mêmes observations hors d'état de fournir les 
conséquences générales qu'on en pouvoit espérer. Je le répète, il n'y a aucun 
rapport entre les mois de l’année et les causes qui donnent lieu aux variations 
atmosphériques, et par suite aux effets produits, soit sur les animaux, soit sur 
les végétaux. Il sera donc toujours nécessaire de diviser les tableaux 
d'observations, soit météorologiques, soit agricoles, &c. par constitutions ou 
déclinaisons lunaires et par saisons.
 

Enfin, l'on sent qu'il sera toujours indispensable que les observations de ce 
genre soient par-tout faites, rédigées et notées sur un même plan, afin qu'on 
puisse les comparer ; car c'est uniquement de leur comparaison qu'on peut 
espérer d'obtenir des connoissances importantes à cet égard.