A la vérité, pour arriver à la connoissance de cette période composée, il
faudroit multiplier la période synodique de dix-neuf ans, par la période
anomalistique, qui est de quarante-sept ans, et l'on auroit pour produit le
nombre 893, qui seroit la longueur de la période cherchée ; mais en multipliant
la période de dix-neuf ans, par celle de quarante-sept, la petite erreur de la
première deviendroit quarante-sept fois plus grande.
D'ailleurs, à cette combinaison de la période de dix-neuf ans avec celle de
quarante-sept, il faudroit encore y joindre celle du nœud qui est aussi de
dix-neuf années à-peu-près, mais sans précision.
En attendant qu'on ait trouvé un moyen pour parer à ces difficultés, je crois
qu'il faut s'attacher à connoître quelles sont les réunions de circonstances qui
produisent les grandes variations atmosphériques de nos climats, dans chaque
lieu déterminé ; et pour cela je crois qu'il faut mettre, sans interruptions,
les détails des faits observés dans chaque pays en comparaison sur la même
ligue, jour par jour, et tous à-la-fois, en regard avec les causes présumées
influentes.
Je crois en outre qu'il faut particulièrement rechercher ce que les réunions de
circonstances, dont je viens de parler, ont de commun avec les principales
variations du baromètre ; quels sont ensuite les rapports des variations
barométriques avec celles des vents ; et enfin quels rapports les variations des
vents
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