ont avec celles de l’état de l’atmosphère, qu’on nomme météorologiquement état
du ciel, et qui comprend les variations de transparence de l’atmosphère, tous
les météores aqueux, &c. &c. Il faudroit aussi tâcher de se procurer des
observations détaillées et nombreuses faites à la latitude opposée à celle de la
France, ou au moins dans les mêmes parallèles, comme aux terres magellaniques ;
et quant à la latitude propre de la France, il faudroit avoir des observations
de différens points de la zone qu’elle forme, et sur-tout de ceux qui sont dans
la longitude la plus opposée à la sienne.
Tout est encore à faire à cet égard ; tout est même à commencer ; car aucune
tentative n'a été faite. L'objet cependant en vaut bien la peine, et aucun autre
ne sauroit être plus important. Que d'efforts, que de sacrifices n'a-t-on pas
faits pour se procurer des connoissances de simple curiosité, comme pour
connoître l'applatissement des pôles du globe, mesurer une grande portion du
méridien, &c. Il semble, à l'indifférence qu'on a pour les recherches
météorologiques, qu'il soit reconnu que les variations atmosphériques sont le
produit du hasard : assurément aucune idée ne seroit plus fausse que celle-là.
|
|