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LivresAnnuaires météorologiques
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posé ; car lorsque cette impulsion tend, par sa direction, à abaisser les 
vésicules dont il s'agit, l'espace que ces vésicules occupe dans l'air, les 
forçant néanmoins de rester suspendues à une certaine hauteur, les empêche 
d'obéir à cette force particulière qui les pousse en bas : Dans ce cas, pour peu 
que les deux forces ne soient pas parfaitement en opposition, les vésicules 
obéissent à l'impulsion qu'elles reçoivent, en acquérant un mouvement composé, 
qui n'est cependant qu'une diagonale variable, parce que l'une des deux forces 
varie au plus petit déplacement des vésicules. Par ces causes, les vésicules 
dont il s'agit sont poussées latéralement, cèdent à cette impulsion, et ne 
s'arrêtent ou n'y résistent que lorsque, s'appuyant sur d'autres vésicules du 
voisinage, cette force, en quelque sorte comprimante, les accule les unes contre 
les autres, les serre, les amoncèle, et bientôt donne au nuage même la forme 
groupée que nous lui observons dans les circonstances qui y sont favorables.
 

Si d'un nuage bien groupé l'on examine avec attention la face qui est opposée au 
soleil, on n'y pourra découvrir la moindre bavure. On verra que toutes les 
vésicules brumeuses de cette face sont également serrées et bien acculées les 
unes contre les autres ; tandis que sur les autres faces du nuage il y aura, en 
divers endroits, des bavures, des traînées de vésicules aqueuses, des bordures 
obscurément terminées. Or, comme ces faits se rencontreront constamment les 
mêmes sur tout nuage bien 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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