clinaisons de la lune et les principales variations atmosphériques de nos
latitudes.
Détourné par beaucoup d'affaires, je ne pus continuer de donner à cette
découverte l'attention qu'elle méritoit.
Ce ne fut que vers la fin de l'an VII qu'il me vint l'idée de publier ce que
j'avois observé sur l'influence des deux déclinaisons de la lune, comme l'une
des causes des variations de notre atmosphère ; et comme je voulus reprendre mes
recherches à cet égard, je conçus l'utilité d'associer le public à cette
entreprise, et de m'aider des moyens qu'il voudroit bien m'offrir. En
conséquence je composai rapidement l'Annuaire météorologique de l'an VIII, et je
le publiai.
Mais quelle fut ma surprise en voyant pendant le cours de l'an VIII, que les
choses ne répondoient presque point à ce que j'avois autrefois remarqué.
A la vérité j'obtins dans la comparaison des faits recueillis, une majorité
assez remarquable en faveur du principe que j'avois établi d'après mes
observations antérieures ; mais il y eut un grand nombre de constitutions
tout-à-fait contradictoires au principe.
Dans l'an IX je ne fus pas beaucoup plus heureux, car il s'est encore trouvé
beaucoup de constitutions qui ne s'accordoient point avec ce que j'attendois.
Enfin, quoique L'Annuaire météorologique de l'an X présentât des probabilités
déterminées avec plus de précaution que dans
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