probabilités météorologiques. Aussi dés-lors je reconnus que ces causes avoient
dû occasionner les contrariétés que j'avois éprouvées en les négligeant.
Des raisons, qui n'intéressent nullement mes lecteurs, m'engagent à ne point
publier, quant à présent, les détails de cette considération, ni les moyens dont
je me sers pour la mettre à profit.
Je dirai seulement que j'ai reconnu qu'il y a cinq sortes de causes
déterminables, indépendantes, variant régulièrement dans les intensités de leur
action particulière, et qui influent concurremment à opérer les grandes
variations de l'atmosphère dans nos latitudes.
Que ces causes ne sont point hypothétiques ; mais qu'elles sont d'acord avec
ceux des principes de la physique les plus certains et les plus généralement
reconnus.
Enfin, que la difficulté, qui aura vraisemblablement rebuté ceux des physiciens
qui ont pu y penser, et qui m'a laissé assez long-temps dans le plus grand
embarras, réside à trouver le moyen d'apprécier, sans arbitraire, l'intensité de
chaque influence, ainsi que celle de chacune de leurs variations.
Je n'ai pas, à la vérité, l'assurance de connoître encore l'intensité
d'influence de chaque point lunaire, quoique déjà ce que j'ai appris à cet égard
soit digne d'être présenté à l'attention du public ; mais je puis dire que j'ai
trouvé un moyen qui conduit immanquablement à cette connoissance ; et j'ajoute
que, bien loin
|
|