que ce moyen puisse m'égarer, il redresse au contraire les erreurs dans
lesquelles je tombe dans mes estimations.
Comme ce moyen consiste dans un mode particulier de calculer les influences
sidérales, et que ce calcul est continuellement dirigé par les faits recueillis,
la certitude à laquelle il conduit ne peut être que longue à acquérir, d'autant
plus que dans la situation où je me trouve, il ne m'est pas possible de faire
usage des observations météorologiques depuis long-temps publiées. Mais chaque
résultat nouveau qu'il fournit, à mesure que j'observe, me rapproche de plus en
plus des vérités que je cherche ; voilà, ce me semble, tout ce que je pouvois
désirer.
Dès-à-présent les probabilités que je vais présenter auront plus de fondement
encore que celles que j'ai proposées dans les Annuaires météorologiques de l'an
VIII, IX et X, et elles en auroient déjà bien davantage, si j'avois plus de
temps à disposer pour établir ces recherches, et sur-tout si je pouvois mettre
plus à contribution les faits recueillis depuis bien des années, que je ne le
fais. Mais j'ai bien des devoirs à remplir, et mes occupations nombreuses ne me
laissent que des intervalles extrêmement courts à donner à la météorologie.
L'annuaire météorologique, en proposant des probabilités pour les époques où
l'on peut attendre des changemens de temps, donne lieu à ce que l'on puisse
prendre pour ses besoins, des précautions qui ne peuvent être qu'avantageuses,
et qui seront principalement utiles
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