hauteur ; c'est la seule couche dans laquelle les nuages peuvent être pluvieux.
La seconde, en s'élevant, que je nomme couche moyenne, a aussi 1200 toises de
hauteur. Les nuages qui peuvent se former dans son sein ne sont jamais
pluvieux.
La troisième ensuite, à laquelle je donne le nom de couche supérieure, complète
la région des météores, et est un peu plus épaisse que chacune des deux autres.
Son épaisseur est de 1600 toises (ou 3120 mètres). C'est dans son sein que se
forment les nuages les plus élevés, et qui ont toujours très-peu d'épaisseur.
Les nuages véritablement pommelés, et ceux en forme de gaze, sont dans cette
couche.
Il importe beaucoup de ne pas perdre de vue cette division en trois couches de
la région des météores ; parce qu'elle offre le seul moyen de bien considérer
les faits météorologiques que nous observons, et de parvenir à en connoître les
causes.
Progression naturelle des différentes températures des portions d'air comprises
dans l'épaisseur de la région des météores.
Dans l'état naturel (ou ordinaire) des choses, la couche inférieure a toujours
une température plus élevée que la couche moyenne, et celle-ci a la sienne plus
élevée que celle de la couche supérieure ; c'est-à-dire, que la couche
atmosphérique inférieure ou terrestre
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