Home Quick search by word (titles and texts)
LivresAnnuaires météorologiques
Page browser
|<  << Page : 120 >> >|
hauteur ; c'est la seule couche dans laquelle les nuages peuvent être pluvieux.

La seconde, en s'élevant, que je nomme couche moyenne, a aussi 1200 toises de 
hauteur. Les nuages qui peuvent se former dans son sein ne sont jamais 
pluvieux.
 

La troisième ensuite, à laquelle je donne le nom de couche supérieure, complète 
la région des météores, et est un peu plus épaisse que chacune des deux autres. 
Son épaisseur est de 1600 toises (ou 3120 mètres). C'est dans son sein que se 
forment les nuages les plus élevés, et qui ont toujours très-peu d'épaisseur. 
Les nuages véritablement pommelés, et ceux en forme de gaze, sont dans cette 
couche.
 

Il importe beaucoup de ne pas perdre de vue cette division en trois couches de 
la région des météores ; parce qu'elle offre le seul moyen de bien considérer 
les faits météorologiques que nous observons, et de parvenir à en connoître les 
causes.
 

Progression naturelle des différentes températures des portions d'air comprises 
dans l'épaisseur de la région des météores.
 

Dans l'état naturel (ou ordinaire) des choses, la couche inférieure a toujours 
une température plus élevée que la couche moyenne, et celle-ci a la sienne plus 
élevée que celle de la couche supérieure ; c'est-à-dire, que la couche 
atmosphérique inférieure ou terrestre 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
CMS : ICEberg-DB v3.0, © 1999-2006, CNRS/CRHST-Stéphane Pouyllau.