sure qu'elle varie dans ses positions et ses distances, s'effectuent toujours
sur l'air des couches les plus inférieures, sur lequel elle a plus d'action que
sur celui des autres couches.
Enfin, le même principe nous apprend, et les faits observés constatent, que la
lune a plus d'action sur les couches inférieures de l'atmosphère des zones
tempérées (et sans doute des zones polaires), que sur celles de la zone torride
; celles-ci étant toujours plus raréfiées que les autres. Aussi les variations
atmosphériques sont-elles bien plus grandes dans les zones tempérées (et sans
doute dans les polaires), qu'elles ne le sont dans la zone torride ; et, dans
nos climats, elles sont bien plus grandes pendant l'hiver que pendant l'été.
Comme il suit de ces diverses considérations, que c'est toujours dans les
parties inférieures de l'atmosphère que s'exécutent les principaux déplacemens
atmosphériques, j'ai dû établir la proposition suivante comme un principe fondé
sur la théorie et sur l'observation des faits, et dont je donnerai des
développemens suffisans dans ma MÉTÉOROLOGIE ; savoir que,
C'est principalement, et même uniquement dans les couches inférieures de
l'atmosphère, que se forment les différens courans d'air qui constituent les
vents (1).
Le principe que je viens d'exposer nous fait
(1) Voyez l'aphorisme XIII, dans l'Annuaire météorologique de l'an X, pag. 135.
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