serve, appartiennent principalement au point du systême qui domine alors,
quoique cet état de l'atmosphère et les faits qui s'y produisent soient toujours
le résultat d'une réunion de causes qui y donnent lieu.
Si ce que je viens de dire est fondé, l'on sent que toutes les fois qu'on
examinera l'état de l'atmosphère et les faits qu'il présente pendant que tel
point de tel systême se trouve dominant, on aura à-peu-près la mesure de
l'intensité d'influence de ce point, et l'on pourra y attacher provisoirement
une valeur comparative. Ensuite, si toutes les fois que le même point du même
systême redeviendra dominant, l’on examine de nouveau les faits produits, et si
on les compare à ceux qu'on a observés lorsque le même point étoit encore
dominant, on sent que l'erreur dans la valeur d'abord attribuée à la puissance
de ce point pourra être apperçue, quoiqu'on ne puisse encore parfaitement
l’apprécier. Les faits indiqueront toujours nécessairement dans quel sens se
trouve l’erreur, et feront connoître si la valeur est trop forte ou trop foible.
Il sera donc possible de corriger successivement de cette manière la valeur
attribuée à chaque point influent, jusqu'à ce que cette valeur soit
très-rapprochée de la vérité.
Prenons pour exemple le systême synodique ou des phases de la lune. Si l'on
compare toutes les nouvelles lunes aux faits recueillis à leur époque, fût-ce
pendant 1000 ans de suite, je suis convaincu qu'après ce temps on sera aussi
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