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LivresAnnuaires météorologiques
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ne rejettent d'abord, comme idées tout-à-fait hypothétiques, ce que je vais dire 
sur les circonstances dans lesquelles un point lunaire est véritablement 
dominant. Le temps fera connoître aux hommes patiens et qui savent observer, si 
je me suis beaucoup trompé à cet égard.
 

Une nouvelle lune ne peut être dominante lorsqu’elle arrive l'un des sept jours 
qui avoisinent le périgée de cette planette [sic], parce qu'alors l'influence du 
systême des apsides a assez de puissance pour contribuer de son côté à la 
production des faits, et pour empêcher qu'on apperçoive ce qui, dans ces faits, 
appartient au pouvoir de la première syzygie.
 

De même une nouvelle lune ne peut être dominante lorsqu'elle arrive dans les 
jours moyens, et sur-tout dans les jours lunisticiaux de sa déclinaison boréale 
; parce que l'influence de sa déclinaison boréale entrera pour beaucoup dans la 
production des faits.
 

Mais si une nouvelle lune arrive dans un des 7 jours voisins de l'apogée, et si 
en outre elle se trouve alors dans les jours équinoxiaux, surtout dans les jours 
équinoxiaux méridionaux, je dis que dans ces circonstances la nouvelle lune sera 
dominante sur les autres points lunaires reconnus ; car la production des faits 
ne tiendra alors presque rien du systême des déclinaisons, ni de celui des 
apsides.
 

Si de même l'on veut juger de la puissance sur notre atmosphère du lunistice 
boréal ou du lunistice austral, il faudra choisir les circons- [circonstances] 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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