ne rejettent d'abord, comme idées tout-à-fait hypothétiques, ce que je vais dire
sur les circonstances dans lesquelles un point lunaire est véritablement
dominant. Le temps fera connoître aux hommes patiens et qui savent observer, si
je me suis beaucoup trompé à cet égard.
Une nouvelle lune ne peut être dominante lorsqu’elle arrive l'un des sept jours
qui avoisinent le périgée de cette planette [sic], parce qu'alors l'influence du
systême des apsides a assez de puissance pour contribuer de son côté à la
production des faits, et pour empêcher qu'on apperçoive ce qui, dans ces faits,
appartient au pouvoir de la première syzygie.
De même une nouvelle lune ne peut être dominante lorsqu'elle arrive dans les
jours moyens, et sur-tout dans les jours lunisticiaux de sa déclinaison boréale
; parce que l'influence de sa déclinaison boréale entrera pour beaucoup dans la
production des faits.
Mais si une nouvelle lune arrive dans un des 7 jours voisins de l'apogée, et si
en outre elle se trouve alors dans les jours équinoxiaux, surtout dans les jours
équinoxiaux méridionaux, je dis que dans ces circonstances la nouvelle lune sera
dominante sur les autres points lunaires reconnus ; car la production des faits
ne tiendra alors presque rien du systême des déclinaisons, ni de celui des
apsides.
Si de même l'on veut juger de la puissance sur notre atmosphère du lunistice
boréal ou du lunistice austral, il faudra choisir les circons- [circonstances]
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