tances où les effets du lunistice que l'on considère ne sont point modifiés,
soit par le systême des phases, soit par celui des apsides. Or, je sais, par
l'observation, que d'une part, dans le systême synodique ou des phases, le
bitan, le quintan, et sur-tout le sextan, sont les trois jours dans lesquels
l'influence de ce systême est la plus foible, et de l'autre part que, dans le
systême des apsides, les jours apogéens sont ceux où ce systême exerce la plus
grande influence.
Un lunistice boréal sera donc dominant dans la production des faits, lorsqu'il
arrivera dans un bitan, ou un quintan, ou dans un sextan, et en outre lorsqu'on
sera alors dans les jours apogéens. Dans toutes les autres circonstances la
puissance du lunistice sera très-difficilement appréciable.
Je ne m'étendrai pas davantage maintenant sur ce sujet ; je dirai seulement que
ma méthode d'étude est applicable à tous les points de chaque systême
d'influence, et que les valeurs que j'attache à chacun de ces points ont déjà
reçu, par le moyen que je viens d'indiquer, beaucoup de corrections, et que je
suis assuré que ces corrections ne se font que dans le bon sens ; car à mesure
que j’en ai opéré, j'en vois la confirmation par les rapports de la marche du
baromètre avec l'augmentation ou la diminution des influences agissantes. Cet
instrument me sert de régulateur, bien plus que l'effectuation du beau et du
mauvais temps.
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