Troisième question.
Lorsque l'on calcule pour un lieu quelconque, comme pour Paris, quels sont les
effets attendus d'un point lunaire, ne doit-on pas considérer quelle est la
nature de la déclinaison du parallèle où se trouve alors la lune, et quelle est
la quantité de cette déclinaison ?
Il y a apparence que c'est à l'influence toujours subsistante, mais toujours
variante, de la lune sur l'atmosphère, et à la complication de cette influence
avec celle de la gravitation du soleil, que sont dus les effets que l'atmosphère
subit en général aux époques des phases lunaires, et à celles de leur tritan et
de leur quartan.
Ces effets résultant de l'action compliquée de la lune et du soleil, quant à la
gravitation de ces deux astres, ne pourront être déterminés qu' autant qu'on
aura égard aux circonstances suivantes :
1°. Une nouvelle lune pouvant arriver dans un temps où cette planète a une
déclinaison très-australe, il y a lieu de croire que les effets de son influence
à Paris ne se feront pas ressentir aussi fortement que ceux d'une nouvelle lune
qui auroit une déclinaison très-boréale ;
2°. Au moment où la lune est nouvelle, cette planète peut se trouver, soit
au-dessus, soit au-dessous de l'horizon de Paris ; il y a lieu de
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