penser que l'effet de l'influence de ce point lunaire sera pour Paris très
différent, selon que la lune alors dominera l'horizon de cette ville, ou
dominera celui qui lui est opposé dans le même hémisphère.
L'influence d'un point lunaire quelconque ne peut, à ce qu'il me semble,
affecter également tous les points atmosphériques du parallèle où se trouve
alors la lune, ni tous ceux des autres parallèles ; d'abord parce que cette
influence n'agit pas également sur tous les points atmosphériques de chaque
parallèle, ensuite parce que, quand même elle agiroit de cette manière, toutes
les parties de l'atmosphère, qui sont dans ces parallèles, ne peuvent se trouver
également dans le cas de céder à cette influence.
En effet, l'atmosphère, dans les points sur lesquels agit directement une
influence lunaire, doit céder plus facilement à cette influence que dans les
autres points, et sur-tout que dans les points qui y sont opposés, quoique dans
les mêmes parallèles ; parce que dans les premiers les circonstances sont
beaucoup plus favorables à cet effet que dans les seconds. Il y a donc lieu de
penser que la portion de l'atmosphère qui fait partie de l'horizon que domine la
lune au moment où arrive le point d'une phase ou d'un quartan lunaire, reçoit
une influence plus forte, et même différente de celle qu'éprouve la portion de
l'atmosphère, qui appartient à l'horizon opposé.
Enfin, au moment où s'exerce l'influence
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