de la lune, parce que c'est le plus influent des deux astres qui modifient notre 
atmosphère, et que c'est sur-tout celui dont les changements de situation par 
rapport à nous sont les plus grands et les plus prompts ; on pourroit parvenir à 
saisir le fil principal qui lie les différens ordres de faits météorologiques 
que nous voyons se développer dans les contrées que nous habitons.
 

Actuellement, il n'y a nul doute pour moi,

1°. Que les années pendant lesquelles le périgée tombe constamment dans les 
déclinaisons boréales de la lune, n'offrent des différences d'avec celles qui 
reçoivent cet apside dans les déclinaisons australes du satellite de la terre ;
 

2°. Que les années dans lesquelles ce même apside (le périgée) tombe dans la 
première moitié des déclinaisons boréales de la lune, ne soient différentes de 
celles qui le reçoivent dans la deuxième moitié de ces déclinaisons ;
 

3°. Que les portions de certaines années dans lesquelles il se trouve 
alternativement une constitution contenant les deux apsides et l'autre n'en 
ayant aucun, sont tout-à-fait différentes de celles dans lesquelles chaque 
constitution contient un seul apside ;
 

4°. Que parmi les années dans lesquelles le périgée tombe dans la première 
moitié des constitutions boréales, les portions de ces années qui reçoivent la 
nouvelle lune dans les