assez grand nombre de ces probabilités déterminées pour chaque jour se sont
réalisées, ce dont on a bien voulu me faire part, les observations que j'ai
faites à Paris pendant l'an XI et l'an XII m'ont persuadé qu'on n'en peut rien
conclure en leur faveur.
Je sens en effet que ces déterminations de probabilités à des époques précises,
ne sont valables que pour les jours peu nombreux dans chaque constitution, où
les causes influentes sont assez prépondérantes pour autoriser à prononcer une
présomption quelconque sur leur effet.
Ainsi, à l'exception de ce petit nombre de cas particuliers à l'égard desquels
je n'indiquerai que de simples probabilités, sans rien statuer de précis sur
l'intensité, la durée, ni la nature particulière des phénomènes attendus, je
m'en tiendrai, pour tous les autres cas, à l'exposition de quelques généralités
que l'étude constante des faits me permettra d'offrir au public, comme de
simples conjectures.
Le second calendrier de cet Annuaire pour l'an XIII présente le modèle du plan
que je me propose à cet égard, jusqu'à ce que nos connoissances météorologiques
aient fait des progrès réels, qui permettent d'établir des probabilités plus
détaillées et plus particulières.
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