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LivresAnnuaires météorologiques
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que les couches d'air ont subis dans leur densité et leur température ; mais la 
somme générale des pesanteurs particulières de toutes les couches 
atmosphériques, addition ou soustraction faite du produit des modifications 
qu'ont éprouvées certaines de ces couches.
 

Il suit encore de là que, lorsque le baromètre descend, cet instrument indique 
que la somme des raréfactions locales est augmentée ; et si le courant qui 
occasionne ces raréfactions locales est rapide, il marque en outre une 
diminution de pression verticale opérée par la rapidité du courant.
 

Le contraire a lieu toutes les fois que le baromètre monte ; car alors 
l'ascension du mercure est le produit, tantôt de condensations locales survenues 
à la suite de nouveaux courans introduits, tantôt d'augmentation de pression 
verticale par l'effet d'un calme ou d'une diminution dans la rapidité du courant 
qui existoit, et tantôt des deux causes qui agissent à la fois.
 

S'il est vrai, comme j'en suis maintenant très-convaincu, que l'état naturel de 
l'atmosphère réside dans un ordre de proportion des densités décroissantes de 
bas en haut, et combinées avec une chaleur pareillement décroissante de bas en 
haut, dans les différentes couches qui composent l'épaisseur de l'atmosphère, 
cet ordre, acquis et conservé, rendra constamment l'atmosphère transparente et 
le ciel clair, pur et serein ; parce que dans toutes les couches le point de 
saturation de l'air sera 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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