de médiocres interruptions de cet ordre donnent lieu aux différens états du ciel 
qui avoisinent le beau temps, et qu'en général on confond avec lui.
 

Il suit encore de la même considération que le mauvais temps a lieu dans tout 
état du ciel, résultant de renversemens considérables dans les proportions qui 
doivent composer l'ordre des densités et des températures des différentes 
couches de l'atmosphère, et que dans les renversemens moins considérables de cet 
ordre, on aura proportionnellement, dans l'état du ciel, des temps qui 
avoisineront ce qu'on nomme mauvais temps.
 

Ce ne sont pas là des chimères ; et le temps sans doute n'est pas bien éloigné, 
où ces considérations recevront, de la part de ceux qui auront suivi les faits, 
la confiance et l'intérêt qu'elles méritent.
 

Tel est en abrégé le fond des principes que, par suite de beaucoup 
d'observations, je suis parvenu à découvrir sur la cause des beaux et des 
mauvais temps ; et que les différens courans d'air qui s'introduisent, tantôt 
dans la couche basse, tantôt dans la couche moyenne, et tantôt dans la 
supérieure de la région des météores, me confirment pleinement chaque jour (1). 

(1) Voyez, dans l’Annuaire météorologique de l’an XI, depuis la page 116 jusqu’à 
celle 131, la première esquisse de ces principes.
 
J’avertis qu’il s’y est glissé une erreur sur la déter- [détermination]