lieu entre le beau et le mauvais temps, on doit encore fixer sous la 
dénomination de temps mitoyens, ces temps particuliers indécis qui paroissent 
appartenir autant à la première qu'à la dernière des divisions que nous 
proposons, pour distinguer les différentes sortes de temps qu'on a tous les 
jours occasion d'observer.
 

Ainsi, pour mettre un terme, autant qu'il est possible, à la confusion de nos 
idées sur ces objets, et pour parvenir à répandre quelque lumière sur l'étude 
naissante de la météorologie, je vais présenter les trois divisions suivantes, 
savoir :
 

1°. Celle des différentes sortes de beau temps ;

2°. Celle des différentes sortes de temps passables ou mitoyens ;

3°. Celle des différentes sortes de mauvais temps.

Ces divisions exprimeront les divers degrés reconnoissables que l'état du ciel 
nous offre, soit dans les beaux temps, soit dans les temps mitoyens, soit enfin 
dans les mauvais temps.
 

On sait assez qu'on aura presque tous les jours occasion d'observer des nuances 
dans l’état que nous offrira le ciel, et qui ne seront pas précisément tel degré 
indiqué dans telle division ; mais j'aurai atteint le but que je me suis 
proposé, si la détermination de chaque degré est telle qu'on y puisse facilement 
rapporter toute nuance d'état du ciel qui s'en rapproche.