En outre, on sait par expérience que dans nos climats, tout état particulier du
ciel n'est pas toujours le propre de la journée entière, et qu'il est
extrêmement commun de voir, dans un même jour, le temps changer plusieurs fois
de nature.
Ces difficultés n'empêchent pas qu'il ne soit très?utile de fixer les
principales limites des différens ordres de choses que nous pouvons observer
dans l'atmosphère, quelques promptes que puissent être leurs variations, et
quelques délicates que soient les nuances qui souvent les caractérisent.
Dans la division des différentes sortes de beaux temps, les premiers degrés
offrent l'indication des beaux temps les plus parfaits, et les derniers celle
des temps qui, quoique compris dans la même division, s'éloignent le plus des
beaux temps parfaits.
Au contraire, les premiers degrés du mauvais temps sont les plus foibles en
intensité, c'est?à?dire ceux qui, quoique compris dans cette division, sont les
moins mauvais ; tandis que le dernier degré, dans cette division, présente le
maximum du mauvais temps. Et comme entre la division des beaux temps et celle
des mauvais temps, j'intercalle quelques sortes ou degrés de temps mitoyens, il
résulte de l'ensemble de ces trois divisions, une série graduée d'état différens
de l'atmosphère, qui commence au n°1, maximum, du beau temps, et finit au n° 12,
le plus intense ou le maximum des mauvais temps.
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