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LivresAnnuaires météorologiques
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des lobes et des mamelons qu'elle présente étant arrondis et bien terminés.

Chacun connoît l'éclat de la lumière que réfléchit cette face de nuages groupés, 
et a pu souvent remarquer la couleur blanche presqu'argentée de ces beaux 
nuages. Vers le coucher du soleil, s'il en existe encore, on les voit prendre 
successivement des teintes diverses plus ou moins vives, et souvent 
très-agréables.
 

A la vérité, sous une couche nuageuse peu épaisse, on voit quelquefois de gros 
nuages se grouper un peu, sans que ce soit l'effet du contact libre de la 
lumière du soleil. Cela arrive parce que la chaleur qui s'amasse peu à peu 
au-dessus de ces nuages et plus fortement qu'au-dessous, grossit et élève leurs 
vésicules supérieures, sans agir de la même manière sur celles de leur base. 
Mais dans ce cas, les lobes ou les festons de ces nuages en partie groupés, ne 
sont point lisses ou nettement terminés à leur superficie, comme lorsque la 
lumière directe les frappe.
 

Relativement aux conditions nécessaires pour que le groupement des nuages puisse 
s'opérer facilement et complètement, voyez l'Annuaire météorologique de l'an X, 
p.163.
 

Dans le cours des belles saisons de l'année, on pourra avoir plusieurs fois et 
peut-être souvent, occasion d'observer des nuages très-bien groupés ; mais il 
est beaucoup plus commun de voir des nuages groupés imparfaitement, et sur-tout 
des groupemens de nuages 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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