sans cesse commençans et sans cesse interrompus rompus ou dérangés ; parce que
les causes tout à fait favorables au groupement complet des nuages ne se
rencontrent pas communément, et que tantôt la force du vent, tantôt le peu
d'étendue des nuages, &c., sont des obstacles à la formation de ces beaux
groupes. Néanmoins, on peut remarquer que, lorsque le soleil est bien élevé sur
l'horizon, et que les nuages grands ou médiocres sont bien séparés, tout nuage
que le soleil frappe de sa lumière, offre des indices de groupement et de
mamelonnage commencés, qui sont toujours reconnoissables.
A l'égard des nuages de cette sorte, je les distingue :
1°. En nuages bien groupés, lorsque les nuages dont il s'agit sont grands, fort
relevés, en dessus en montagne presque droite, non inclinée vers l'opposé du
vent, bien lobée ou festonnée, bien mamelonnée du côté du soleil, qu'il fait peu
de vent, et que le mouvement de ces nuages est fort lent.
2°. En nuages demi-groupés, lorsqu'ils sont d'une médiocre étendue, que leur
partie supérieure élevée en montagne s'incline ou se renverse, que leur
mamelonnage est corrodé, déchiqueté, que leur figure change promptement, qu'ils
ne sont pas applatis en dessous, et que leur mouvement de transport a un peu de
vîtesse.
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