Home Quick search by word (titles and texts)
LivresAnnuaires météorologiques
Page browser
|<  << Page : 164 >> >|
qui charie les nuages un vent boréal quelconque, et qu'aucun vent méridional ne 
le domine.
 

De même, le matin, à mesure que le soleil échauffe et raréfie l'air, on voit 
constamment les nuages se former et augmenter en quantité et en étendue ; de 
manière qu'en général la quantité de nuages qui existent pendant le jour est 
plus considérable que celle des nuages qu'on observe le soir, le matin et 
pendant la nuit. Enfin, si à un vent boréal simple, qui entretenoit le 
refroidissement et la condensation de l'air, et qui occasionnoit complètement ou 
partiellement la transpa-rence de l'atmosphère, succède un vent méridional, le 
ciel bientôt se couvre de nuages en abondance, et la transparence de 
l'atmosphère s'anéantit promptement. 
 

J'ajoute à ces observations que si par un vent boréal quelconque on voit le ciel 
couvert de nuages, et quelquefois de la pluie, on peut être assuré qu'il existe 
un courant méridional dans une couche supérieure ; et si quelqu'éclairci ne 
fournit pas le moyen de s'en apercevoir, le baromètre consulté en donnera la 
preuve par son abaissement. 
 

Tous ces faits n'ont pas aidé à reconnoître l'erreur dans laquelle on est tombé 
relativement aux circonstances qui font élever ou baisser le point de saturation 
de  l'air ; parce que personne ne les a suivis, et qu'on ne s'en est point 
occupé.
 

D'ailleurs, pour avoir le droit de conclure

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
CMS : ICEberg-DB v3.0, © 1999-2006, CNRS/CRHST-Stéphane Pouyllau.