qui charie les nuages un vent boréal quelconque, et qu'aucun vent méridional ne
le domine.
De même, le matin, à mesure que le soleil échauffe et raréfie l'air, on voit
constamment les nuages se former et augmenter en quantité et en étendue ; de
manière qu'en général la quantité de nuages qui existent pendant le jour est
plus considérable que celle des nuages qu'on observe le soir, le matin et
pendant la nuit. Enfin, si à un vent boréal simple, qui entretenoit le
refroidissement et la condensation de l'air, et qui occasionnoit complètement ou
partiellement la transpa-rence de l'atmosphère, succède un vent méridional, le
ciel bientôt se couvre de nuages en abondance, et la transparence de
l'atmosphère s'anéantit promptement.
J'ajoute à ces observations que si par un vent boréal quelconque on voit le ciel
couvert de nuages, et quelquefois de la pluie, on peut être assuré qu'il existe
un courant méridional dans une couche supérieure ; et si quelqu'éclairci ne
fournit pas le moyen de s'en apercevoir, le baromètre consulté en donnera la
preuve par son abaissement.
Tous ces faits n'ont pas aidé à reconnoître l'erreur dans laquelle on est tombé
relativement aux circonstances qui font élever ou baisser le point de saturation
de l'air ; parce que personne ne les a suivis, et qu'on ne s'en est point
occupé.
D'ailleurs, pour avoir le droit de conclure
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