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LivresAnnuaires météorologiques
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que l'eau déposée sur les corps plus froids que l'air environnant, étoit un 
précipité d'eau auparavant dissoute dans l'air, il eût fallu constater que l'air 
qui environnoit les corps froids en expérience, ne contenoit point d'eau non 
dissoute et cependant invisible. C'est néanmoins l'état de celle qui constitue 
l'humidité atmosphérique dont il est ici question.
 

On eût, en effet, pu s'appercevoir que lorsqu'un vent de nord, et sur-tout de 
nord-est, venoit modifier et atténuer cette humidité de la couche basse de 
l'atmosphère, alors les dépôts de gouttelettes d'eau sur les corps refroidissans 
n'avoient plus lieu. Aussi M. Le Roi convient (1) qu'il a remarqué des faits 
analogues, et pour conserver sa théorie, il s'en est tiré par une hypothèse que 
je trouve inintelligible (l'abaissement de l'air au-dessous de son point de 
saturation).
 

N'ayant pu entrer ici dans tous les détails que cette importante discussion 
exige, et que je réserve pour un ouvrage approprié, je me suis borné au simple 
énoncé de mon sentiment sur les circonstances qui font baisser le point de 
saturation de l'air, et à celui des faits généraux qui en prouvent le 
fondement.
 

Ainsi, rentrant dans le sujet de cet arti-- [article]

(1) Mémoire sur l'élévation et la suspension de l'eau dans l'air, p. 34.

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