puis le pole jusqu'à l'équateur, c'est-à-dire la dixmillionieme partie de la
distance du pole à l'équateur : elle constitue une longueur qu'on nomme mètre,
et qui équivaut à 3 pieds 11 lignes 296/1000 de nos anciennes mesures.
On va voir que ce mètre produit :
1°. Les mesures de longueur.
2°. Les mesures de superficie.
3°. Les mesures de solidité.
4°. Les mesures de capacité.
5°. Que même les mesures de poids en résultent également.
Nota. Pour chacune de ces sortes de mesures, on a établi un prototype ou radical
particulier auquel se rapportent toutes les divisions relatives aux mesures que
ce radical concerne. Ainsi, le radical des mesures de longueur est le mètre.
Celui des mesures de superficie est l'are.
pas être connus de l'homme ; l'immutabilité de ce globe n'en est pas moins
très-contestable.
Au reste, par rapport à nous et à nos arrieres descendans, la lenteur de ces
mutations est si considérable, qu'elle n'empêche pas que la grande et belle idée
de prendre pour étalon principal, une mesure déduite de la grandeur même du
globe terrestre, ne soit l'idée la plus convenable, la plus avantageuse et
à-la-fois la plus digne des hommes justement célebres qui l'ont conçue.
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