les met dans le cas de pouvoir exécuter les mouvemens vitaux.
Pour opérer la fécondation, ou conçoit que la nature a dû amener la formation
d’un organe fécondateur, et on l’apperçoit effectivement. Cette fécondation
n’exerce ordinairement son influence que sur un embryon préparé ; quelquefois
néanmoins elle l’étend sur plusieurs embryons contemporains, emboîtés les uns
dans les autres. L’observation de Réaumur sur la génération des pucerons nous
apprend que la fécondation d’une femelle a suffi pour six générations
successives. Cette extension de l’influence fécondatrice est, malgré cela, bien
plus bornée dans les organisations supérieures. On ne cite qu’un seul exemple
parmi les mammifères, d’une fécondation qui ait suffi pour deux générations.
Bulletin des sciences de la société philomatique, juillet 1819.
Quant à l’hypothèse de la préexistence des germes, tous primitivement créés,
elle ne saurait être fondée, étant tout-à-fait opposée à ce qui est bien connu
de la marche de la nature.
L’hermaphroditisine, très-commun dans les végétaux, et fort rare dans le règne
animal, semble indiquer qu’il est pour la nature, un type primordial ; en sorte
que les sexes séparés nous
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