semblances dont je viens de parler sont les plus frappantes par leur extrême
étendue. Si, effectivement, la nature a commencé l’institution du règne animal
par la monade terme, ou par un type avoisinant, on trouvera, dans la
compa-raison de ce frêle animalcule avec l’animal le plus parfait sous tous les
rapports, qu’elle est ensuite parvenue à produire les extrêmes dissemblances
dont il a été question ; et l’on pourra en conclure que l’ordre de production de
la nature, à l’égard des animaux, est probablement très-rapproché de celui que
nous avons établi. Pour s’en former une idée claire, l’indication très-concise
que nous en allons donner pourra suffire. Ainsi, d’après ce que nous avons
exposé sur ce sujet, dans nos ouvrages, nous nous croyons autorisé à conclure :
1°. Que les infusoires sont les premiers et les plus anciens des animaux, ainsi
que les plus simples et les plus imparfaits sous tous les rapports ;
2°. Que les polypes qui suivent les infusoires, presque sans lacunes, en
provinrent directement ; mais qu’au lieu d’offrir une série simple, ils
paraissent se diviser en trois branches particulières qui alternent à leur
origine ;
3° . Que les radiaires, animaux singuliers par la disposition rayonnante de leur
forme géné- [générale]
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