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LivresSystème analytique des connaissances positives de l’homme
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de différens ordres, et de les fixer ou imprimer dans l’organe ;
3°. Celle de rendre, à volonté, présentes à l’esprit, telles des idées acquises 
dont on veut s’occuper ;
 
4°. Celle, enfin, d’exécuter entre les idées présentes à l’esprit, une opération 
qu’on nomme jugement.
 

Ainsi, les actes d’attention, ceux qui donnent lieu à la formation des idées, 
ceux encore qui rendent des idées acquises présentes à l’esprit, et les 
opérations de la pensée qui amènent un jugement, constituent la réunion de 
facultés que nous désignons sous le nom d’intelligence.
 

Quelque éminentes et admirables que soient ces facultés, toutes assurément sont 
le produit du pouvoir de l’organisation, c’est-à-dire, de celle qui est assez 
avancée dans sa composition, pour pouvoir y donner lieu ; toutes, 
effective-ment, sont dépendantes de l’intégrité de l’organe dont le propre des 
fonctions est d’en produire les actes ; et toutes, enfin, sont assujetties, 
comme l’a montré Cabanis, aux influences de quantité de causes physiques 
diverses, et surtout à celles qui résultent des différens états des viscères.
 
Il s’ensuit évidemment, que ces facultés sont tout-à-fait organiques, par 
conséquent véritable- [véritablement] 

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