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LivresSystème analytique des connaissances positives de l’homme
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changement, etc., que produisent ces corps dans leurs relations.

Si l'on en excepte les jugemens de l'homme, ses raisonnemens, ses conséquences, 
en un mot, ses principes dans les sciences et en morale, qu'il a considérés 
comme des objets métaphysiques, tandis que ce ne sont, au contraire, que des 
résultats de ses actes d'intelligence ; ce mot métaphysique, créé par son 
imagination et par abstraction de ce qui est physique, n'exprime pour lui rien 
de positif. L'homme ne peut avoir, effectivement, aucune notion directe et 
certaine d'objet qu'il puisse y rapporter. Ce que la suprématie de cet être 
intelligent a pu faire à son égard, et qui le distingue de tous les autres, 
c'est d'avoir élevé sa pensée jusqu'à son sublime auteur. Hors de là, il se 
trouve exclusivement réduit à l'observation de la nature, de tous les faits 
qu'elle lui présente, et de ce qu'il est lui-même, sans parvenir néanmoins à se 
connaître, ayant en lui des penchans qui s'y opposeront toujours.
 

Ainsi, quoiqu'il y ait des illusions qui puissent plaire davantage, je vais 
continuer d'exposer ce que l'observation m'a appris à l'égard du sujet dont je 
traite.
 

Si les idées sont des phénomènes d'organisa- [organisation]

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