Abstract
RÉSUMÉ. - A la fin du XIXe siècle, des naturalistes tracèrent l'histoire des
idées transformistes en Italie, à travers les œuvres de G. Gautieri, M. Foderà,
F. A. Bonelli et F. C. Marmocchi. Une analyse de leurs travaux et une
appréciation critique comparée de l'information dont on dispose sur leurs
activités ont remis en question la caractérisation de “ lamarckiens ” qui leur a
été attribuée. Les débats biologiques des contemporains ont permis de dégager
les dimensions de la polémique italienne sur les modèles évolutionnistes
élaborés par Lamarck, Et. Geoffroy Saint-Hilaire et Bory de Saint-Vincent. La
prise en compte des contributions à la revue jésuite La Civiltà cattolica de G.
B. Pianciani manifeste la place des naturalistes italiens dans le débat européen
sur les espèces à la veille de L'origine des espèces de Darwin.
SUMMARY. -At the end of the XIXth century, zoologists sketched the history of
evolutionary ideas in Italy, through the works of G. Gautieri, M. Foderà, F. A.
Bonelli and F. C. Marmocchi. An analysis of their writings and a comparative
critical assessment of the information available on their activities, has
questioned the label “ lamarckian ” attributed to them. Contemporary
naturalistic debates have allowed to reveal the dimensions of the Italian
debates on evolutionary models put forward by Lamarck, Et. Geoffroy
Saint-Hilaire and Bory de Saint-Vincent. The considerations of the contributions
to the Jesuit La Civiltà cattolica by G. B. Pianciani reveal the place of
Italian naturalists in the European debate on species on the eve of Darwin's
Origin of species.
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