ici leur dépendance, fait disparoître les difficultés pour l’étude, que leur
grand nombre sans lui rendroit insurmontables.
Sauf l’expérience qui m’est particulière dans l’observation des phénomènes
atmosphériques, et quelques détails sur mes nouvelles découvertes, que je n’ai
pu insérer dans ce petit ouvrage, mes lecteurs, en ajoutant à ce que j’ai déjà
publié, sur-tout dans les n° 7 et 8 de cet Annuaire, ce que j’expose dans ce n°
9, sont assurés de connoître tout ce que j’ai découvert, remarqué et pensé à
l’égard de la météorologie. J’ajoute que non-seulement ils pourront juger de
l’intérêt de mon travail, mais qu’ils pourront corriger eux-mêmes les
probabilités que je présente dans cet ouvrage, puisque j’y expose sans réserve
tous mes moyens, et les principes que j’ai cru devoir établir.
Malgré les secours que l’on peut retirer de tous les moyens que j’indique, il
n’est pas encore possible de donner les probabilités que l’on peut établir en
employant ces moyens, comme annonçant des faits sur lesquels on puisse toujours
compter : les facultés oscillatoires de l’atmosphère ne le permettent pas. Mais
ces probabilités peuvent indiquer les véritables époques où l’on a des dangers à
courir ; et toutes les fois qu’une redondance atmosphérique ne s’y opposera pas,
on les verra réussir, sur-tout celles qui sont fondées sur les principales
influences.
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