Accueil Recherche simple par mot (textes et titres)
LivresAnnuaires météorologiques
Navigation dans le document
|<  << Page : 120 >> >|
rigoureux et très-froids, les positions de l’apogée et du nœud dans le champ des 
déclinaisons, étoient à-peu-près les mêmes que celles que j’indique dans 
l’aperçu n° 12.
 

Dans l’hiver de 1776, l’apogée étoit boréal posticial, et les nœuds posticiaux. 
On sait que cet hiver fut précoce et extrêmement froid dans sa première moitié. 
Il y a eu environ cinquante jours de gelée sans interruption ; la Seine a été 
long-temps glacée, et le plus grand froid a été de seize degrés et un quart 
au-dessous de zéro, ce qui est à très-peu-près la limite du froid dans le climat 
de Paris. Les nœuds étant posticiaux, il a bien fallu que dans le second mois la 
gelée cessât, et que la seconde moitié de cet hiver fût pluvieuse. Ce même hiver 
eût été plus long encore si les nœuds eussent tombé dans les jours lunisticiaux 
antérieurs, ou mieux encore dans le troisième des jours anticiaux.
 

Dans l’hiver de 1800 (de l’an 8), l’apogée étoit boréal, anticial 2 et le nœud 
étoit anticial 1, et ensuite équinoxial antérieur. Cet hiver a été précoce, long 
et froid. On a eu quarante jours de gelée, plus seize jours avant l’hiver ; le 
plus grand froid a été de onze degrés au-dessous de zéro : enfin la rivière de 
Seine fut glacée. Sur quatre-vingt-dix jours, il n’y en a eu que vingt-neuf qui 
ont donné de la pluie ou de la neige. On a eu vingt-neuf jours de vents 
orientaux. Cet hiver eût été ; plus froid. et plus long si les nœuds fussent 
tombés dans les jours lunisticiaux antérieurs. 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
CMS : ICEberg-DB v3.0, © 1999-2006, CNRS/CRHST-Stéphane Pouyllau.