le voisinage d'une montagne, ou d'une forêt, ou d'un lac, etc. est importante à
déterminer, afin que l’on puisse juger convenablement des faits qu'on y
observe.
Je termine ce petit mémoire en faisant remarquer que tous les avantages que les
médecins observateurs pourront retirer de l’étude des maladies qui dominent en
divers temps, comparées aux quatre sortes de circonstances principales (de
vents) qui ont pu les occasionner, seront aussi les mêmes pour les agriculteus
éclairés qui y donneront de l’attention.
En effet pendant le cours de chacune des quatre sortes de vents cités ci-dessus
les agriculteurs pourront observer quel a été, dans chaque saison, le produit de
leur influence sur la végétation en général, sur telle sorte de végétaux
particulier, enfin sur l’abondance plus ou moins grande et sur la bonne ou
mauvaise qualité des produits de leur culture.
Les mêmes tableaux d'observations dont je viens de proposer un modèle sont aussi
nécessaires à exécuter pour les agriculteurs, qu'ils le sont pour les médecins
qui étudient les causes des maladies dominantes. Les seuls changemens à faire
dans ces tableaux consistent en ce qu'à la place où le médecin observateur
inscrit les maladies observées, l'agriculteur inscrira les faits relatifs à la
végétation.
Pour les uns comme pour les autres les
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