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LivresAnnuaires météorologiques
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lorsqu'ils existent seuls ; parce qu'ils n'empêchent point la progression 
d'abaissement des températures. Ils en produisent encore, quand ils soufflent 
dans la couche moyenne et dans la supérieure, parce qu'alors ils conservent la 
progression dont je viens de parler ; c'est-à-dire, qu'alors ils conservent ou 
rétablissent les proportions de température qui doivent exister dans les 
différentes couches d'air.
 

Il y a néanmoins des vents méridionaux qui se forment pendant les annihilations 
d'influence lunaire ; mais ce ne sont alors que des vents de retour ou de 
redondance ; ils ont peu de durée.
 

Lorsque les vents méridionaux ne sont que bas, qu'ils ne règnent point dans les 
couches moyenne et supérieure, et qu'ils n'empêchent point ces couches de 
conserver leur température progressivement plus basse, ils permettent un beau 
ciel sans nuages ou avec des nuage, rares, et ils favorisent les chaleurs. On en 
voit fréquemment des exemples dans le quartier d'été.
 

Toutes les fois que quelqu'un des vents méridionaux, par son élévation, détruit 
la proportion qui doit exister dans la température des différentes couches de 
l'air, il produit alors des nuages, et, selon son intensité, de la pluie ou du 
mauvais temps. 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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