lorsqu'ils existent seuls ; parce qu'ils n'empêchent point la progression
d'abaissement des températures. Ils en produisent encore, quand ils soufflent
dans la couche moyenne et dans la supérieure, parce qu'alors ils conservent la
progression dont je viens de parler ; c'est-à-dire, qu'alors ils conservent ou
rétablissent les proportions de température qui doivent exister dans les
différentes couches d'air.
Il y a néanmoins des vents méridionaux qui se forment pendant les annihilations
d'influence lunaire ; mais ce ne sont alors que des vents de retour ou de
redondance ; ils ont peu de durée.
Lorsque les vents méridionaux ne sont que bas, qu'ils ne règnent point dans les
couches moyenne et supérieure, et qu'ils n'empêchent point ces couches de
conserver leur température progressivement plus basse, ils permettent un beau
ciel sans nuages ou avec des nuage, rares, et ils favorisent les chaleurs. On en
voit fréquemment des exemples dans le quartier d'été.
Toutes les fois que quelqu'un des vents méridionaux, par son élévation, détruit
la proportion qui doit exister dans la température des différentes couches de
l'air, il produit alors des nuages, et, selon son intensité, de la pluie ou du
mauvais temps.
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