cidentelles ne troubloient pas ce mouvement régulier et périodique du baromètre, 
le mercure montoit depuis six heures du matin jusque vers une heure après midi, 
et qu'il descendoit ensuite depuis une heure jusque vers six heures du soir.
 

Je vais m'appliquer à l'examen de ce genre de fait, en ayant égard aux 
circonstances que j'ai indiquées ci-dessus, et déjà ce que j'ai apperçu à cet 
égard, tend à confirmer les observations de monsieur Van-Swinden.
 

Ne pouvant m'astreindre à observer la nuit, j'ignore si depuis six heures du 
soir le baromètre remonte jusque vers une heure après minuit, et redescend 
ensuite jusqu'à six heures du matin, ce que je trouve vraisemblable ; mais dans 
des circonstances où des causes étrangères ne me paroissoient point agir, j'ai 
bien des fois remarqué l'ascension du mercure pendant la matinée, et son 
abaissement dans le cours de la soirée d'une manière sensible.
 

Si mes observations continuent de me confirmer le fondement des remarques de 
monsieur Van-Swinden, il en résultera que, dans nos latitudes, les mouvemens 
diurnes et périodiques du baromètre ne s'accordent pas complètement avec ceux 
que monsieur Humboldt a observés dans l'Amérique méridionale.
 

Peut-être que, comme l'effet principal est produit entre les deux tropiques, par 
la raréfaction atmosphérique que le soleil y opère