Des Vents de redondance
à un vent comprimant qui s'est établi du Sud vers le Nord, et qui a détruit
l'équilibre des densités de l'atmosphère dans la couche où il s'est formé, on ne
voit pas succéder un vent contraire, c'est-à-dire un vent de Nord, mais un vent
plus ou moins latéral qui y supplée.
Il est donc vrai de dire qu'à tout vent comprimant, succède nécessairement un
vent de retour (un vent de redondance), qui est ou direct ou indirect.
Des Vents de redondance.
Dans nos latitudes, tout courant d'air est formé, soit par l'influence directe
de la lune qui cause dans certaines circonstances, un déplacement plus ou moins
considérable de l'air des couches inférieures, soit par la nécessité d'opérer un
remplacement dans quelque partie de l'atmosphère.
Le mouvement une fois acquis dans les masses d'air qui se déplacent, il arrive
très-souvent que le courant continue au-delà du besoin, et alors il se forme une
compression croissante dans la partie de la même couche où arrive l'air déplacé
et le superflu de ce déplacement. L'étendue et l'excès de la compression
augmentent l'obstacle que rencontre le courant à son extrémité antérieure, et
arrétent à la fin le mouvement acquis. Or, après une légère stagnation ou un
calme très-passager, il s'établit une redondance, c'est-à-dire un vent de
retour, nécessitée par la tendance
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