Sur les pluies par immersion
elle s'élève et s'abaisse ensuite avec le terrein. Ce n'est guère néanmoins que
dans les calmes et que pendant le cours des vents méridionaux, que cette couche
peut être observée sur les montagnes ; car les vents, sur-tout les boréaux, la
balayent et la font disparoître en amenant un air qui n'en est point chargé.
Dans les pays de plaine, les vents boréaux la modifient de même
considérablement, en amenant les circonstances qui font dissoudre dans l'air
l'eau dont elle est imprégnée.
Sur les pluies par immersion.
On a vu que les pluies de dégroupement (p. 133), ne tombent pas paisiblement et
lentement, mais par grandes averses passa-gères, et qu'elles ne sont pas dans le
même temps générales sur un grands pays, ce qui les distingue des pluies de
précipité, dont j'exposerai les causes dans un autre numéro, mais on observe
souvent des pluies par inter-valles, assez paisibles, quoique quelquefois un peu
abondantes, non accompagnées de coups de vents ou de bourrasques, et fournies
successivement par des nuages séparés, fort bas, et qui ne paroissent pas être
dans un état de dégroupement. Je donne à ces dernières le nom de pluies par
immersion : on en va voir les motifs.
En parlant de la limite supérieure de la couche humide de l'atmosphère, je n'ai
rien osé préjuger sur la hauteur à laquelle elle peut atteindre
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