ou 50 pieds d’épaisseur de terre, et ensuite ces eaux se sont retirées. » Buff.
Hist. Nat. Tome I, p. 576.
Partout les amas de bois fossiles qu’on trouve ensevelis dans la terre, les
couches énormes et souterraines de charbon de terre qu’on rencontre en différens
pays, sont des témoignages d’anciens envahissemens du lieu par la mer, qui alors
a trouvé le pays couvert de forêts ; elle les a culbutées, enterrées dans des
dépôts de limon, et par la suite des tems elle s’est retirée.
Je n’ajouterai rien sur cet objet, renvoyant le lecteur à une multitude
d’ouvrages, dans lesquels on a consigné quantité de fait analogues à ceux que je
viens de citer, et qui tous confirment le déplacement du bassin des mers.
Pour compléter ce que j’ai dit dans le chapitre IV, p. 101 et suiv. Des
décompositions spontanées auxquelles on donne le nom de fermentations, et dont
j’ai d’ailleurs expliqué suffisamment les causes, j’ajouterai ce qui suit :
Les chimistes, qui n’ont su s'affranchir des préjugés anciens sur les
fermentations, se donnent maintenant beaucoup de peine pour
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