découvrir quelles sont, dans les matières animales et végétales, celles qui
servent de ferment pour faire fermenter les autres.
Pour y parvenir, il est, avant tout, nécessaire de rechercher ce que peut être
un ferment, et surtout quel est son mode d’agir.
Cette recherche mènerait infailliblement à reconnaître qu’un ferment n’est autre
chose qu’une matière dont les principes sont si imparfaitement combinés
entr’eux, que la portion de feu fixé que contient cette matière, est sur le
point d’opérer son dégagement plus ou moins complet ; ce qui lui donne des
qualités salines, et le rend alors un puissant altérant, c’est-à-dire, un
provocateur puissant de la décomposition de beaucoup d’autres matières
lorsqu’elles sont en contact avec lui.
Voilà pourquoi toute matière animale ou végétale qui a commencé à fermenter,
devient elle-même un ferment pour les autres.
Suivez cette considération, et vous verrez se dérouler le fil qui lie tous les
faits recueillis dans vos expériences.
Mais si la considération de l’idole qu’il faudrait renverser, vous retient et
vous empêche d’ouvrir les yeux, dans ce cas je dirai : Que ceux qui préfèrent
être abusés, le soient tout à leur aise.
FIN.
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